L’histoire de l’association

L’association de soutien du deuil périnatal Nos tout petits d’Alsace a été créée en 2008, suite à la rencontre entre Stéphanie BOURREAU, confrontée à la perte d’un enfant,et Dominique MERG, sage-femme, diplômée en psychologie clinique et animatrice de groupes de soutien au deuil périnatal.

  • La création de l’association Nos tout-Petits d’Alsace fut le fruit d’un long cheminement. Les premières expériences d’animation aux groupes de paroles pour parents endeuillés de Dominique MERG, ont été initiées auprès d’une psychologue, Ajah CLAVIER, dans le cadre de l’association Histoire de Bien Naître dès 1993.
  • En 1994, une étude a été menée par Dominique MERG auprès de femmes ayant perdu leur enfant au cours d’une IMG. Elle met en avant la nécessité et le bienfait de créer un cadre propice à des échanges : « Ces groupes de paroles ont été initiés à la demande de jeunes mères en souffrance, rencontrées à l’hôpital, au moment de la naissance d’un enfant décédé. Les difficultés de l’expérience de la perte, l’irreprésentable de la perte de son propre enfant au moment de donner la vie, l’innommable des ressentis éprouvés, l’absence de reconnaissance de la perte par l’entourage, ont motivé ces femmes à chercher à rencontrer des personnes ayant une expérience similaire. La conviction de la pertinence de l’instauration d’un cadre propice à une élaboration a été confirmée par les témoignages recueillis lors d’une étude réalisée auprès de femmes ayant perdu un enfant au cours d’une IMG.« 
  • Les groupes de paroles ont été officiellement inscrits dans le travail institutionnel à partir de 1998 à l’Hôpital d’Hautepierre.
  • En 2004, la rencontre avec le Dr Maryse DUMOULIN a impulsé l’idée de la création d’une association de soutien au Deuil périnatal sur Strasbourg.
  • Pour autant, certaines questions ont demandé réflexion et maturation. Est-il pertinent de proposer une inscription dans une démarche associative à des parents qui ont à vivre une perte, une séparation ? L’appartenance à une association ne compte-t-il pas le risque de cristalliser une identité de parent endeuillé? Comment travailler la dimension thérapeutique si l’associatif fait prévaloir la dimension sociale, contenante du groupe? Comment garder une place de tiers et appartenir à l’association ?
  • La création de l’association a donc été précédé de plusieurs étapes. Avant de monter une structure associative, la priorité a été de communiquer sur l’offre existante. Nous avons présenté notre projet aux associations locales de soutien du deuil dans un esprit de complémentarité, au vu de notre spécificité périnatale. Regroupant des parents et des professionnels, nous avons choisi de nous référer à un cadre juridique pré-existant en adéquation avec les objectifs et les valeurs des membres fondateurs. Notre choix s’est tourné vers « Vivre Son Deuil« , association d’intérêt général reconnue.
  • Pour démarrer l’activité de communication et d’actions de l’association, nous avons bénéficié du parrainage de son fondateur, Michel HANUS, psychiatre, et de Marie-Frédérique BACQUE, Professeur en psychologie clinique et Médicale à Strasbourg.
  • En 2005, notre affiliation à la fédération Vivre Son Deuil a apporté un cadre et des références. La première année a vu se mettre en place le choix des supervisions et des formations. La logistique a été soutenue par l’association locale Pierre Clément, pour permettre notre démarrage. Dès lors, l’organisation du fonctionnement a été facilité, nous avons opté pour une supervision des bénévoles et des formations complémentaires.
  • Dès la deuxième année de fonctionnement, notre antenne Strasbourgeoise s’est investie dans une action de formation proposée par Vivre Son Deuil.
  • Puis, l’association prenant ses marques, le conseil d’administration a souhaité recentrer les actions au plus proche des besoins des parents touchés par la perte d’un enfant. Nous avons donc choisi, dans la lignée de l’orientation prise par l’association «Nos tout-petits» présidée par Maryse DUMOULIN, de prendre de l’autonomie par rapport à la fédération. Ainsi, en 2008, l’association a modifié ses statuts pour devenir Nos Tout-petits d’Alsace, une association autonome.
  • En 2012, une antenne de l’association Nos Tout Petits d’Alsace se créer à Sarrebourg, étendant son champ d’action à la Moselle.

Association proposant un soutien aux parents touchés par le décès d'un tout petit